lundi 14 juillet 2014

VACANCES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Du 28 mai au 13 juin, 4 visiteurs m'ont permis de prendre de belles vacances à la découverte du Burkina !! Avant leur arrivée, je n'avais pas dépassé Bobo Dioulasso - 85 km de Banfora - vers le nord et Koussiara - 45 km vers la frontière de la Côte d'Ivoire. Il était temps de voyager un peu !!

Alors, bien sûr, j'ai pris beaucoup de photos et il va être dur de tout vous montrer... et comme ce sont mes photos, je ne suis pas souvent dessus...je dis ça pour les futures remarques que je vais recevoir !! Quant à mes explications, le mieux est de venir directement écouter les guides et échanger avec les populations des villages. C'est là que c'est le plus riche. 15 jours de découvertes multiples que je vais essayer de vous faire partager.

La carte pour que vous puissiez vous repérer un peu :


 


Après avoir retrouvé mes parents et leurs amis à l'aéroport de Ouagadougou, nous avons fait cap vers le sud dans notre super 4*4 : direction Pô. En arrivant, au bout d'une piste, nous avons visité la mosquée en banco du village de Kombissiri.







Les greniers, vous en verrez beaucoup, sont dans chaque concession. Les familles y stockent les céréales qui leur permettront de manger pendant la "soudure", c'est à dire avant les prochaines récoltes. Nous sommes actuellement dans cette période.

Une souris était entrée dans le grenier !


Petit mil ou sorgho : utilisé notamment pour fabriqué le dolo, la bière locale.
 En route (belle route bitumée), nous avons trouvé des éléphants !!

 


Le 1er soir, nous arrivons au campement de Tiébélé : pas d'eau courante et électricité le soir grâce à un groupe électrogène car le système avec les panneaux solaires n'a pas bien fonctionné. Bon, l'eau, même à la capitale, il n'y en a pas toujours... Je suis arrivée la veille de mes visiteurs, et je n'ai eu de l'eau que la nuit...eux aussi d'ailleurs....je n'ai pas bien géré leur accueil et je m'en excuse !
 

La douche. J'adore le porte manteaux !

Mes amis dans ma chambre.
Vous avez vu le miroir ?
Vues depuis la terrasse de ma case.


Dans ce village, nous avons commencé à découvrir la vie des ethnies. Ici, ce sont les Kasséna. Il y a environ 65 ethnies au Burkina et donc autant de langues. Chacune a ses traditions. Je dirais que ce qui est commun est la vie en "grande famille" : les garçons, quand ils se marient, construisent une case dans la concession familiale. Les filles rejoignent la famille de leur époux.
Les hommes construisent les maisons et les femmes assurent l'entretien (et les grosses réparations, les peintures extérieures...).

 
Chez les Kassena, les maisons sont peintes.
Chaque dessin a une signification.
 
 
 
 
Le guide explique très bien pourquoi il y a ces formes...
 
Un baobab
 
Les cases en 8 pour la grand-mère et ses petits enfants.
Les portes sont basses pour ralentir les ennemis.
 
 
La cuisine
 
Les maisons rectangulaires sont pour les couples.
 
Les cases rondes sont pour les hommes célibataires.

Après une nuit à la belle étoile (et ici, on voit énormément d'étoiles), visite dans un village de potières : la confection des poteries se transmet de mère en fille. Les poteries sont ensuite vendues à Tiébélé ou au Ghana dont la frontière est à une quinzaine de km.



 vant de poursuivre le voyage, nous sommes allés chercher de l'or. Et oui, il faut bien financer ce beau voyage ! Rencontre des orpailleurs :


Village construit pour la période de recherche.
Nous, on a trouvé tout de suite ce qu'on cherchait. Pas besoin de se faire une case.



Maintenant, cap vers le ranch de Nazinga ! Objectif : voir les animaux de la réserve ! Par contre, ça se mérite...3h de chemin très caillouteux...
Deux sorties avec notre 4*4.

On a vu "les gros" :

Une belle antilope



Un troupeau de girafes

 

La maman ours n'était pas contente qu'on s'approche...

Euh...là, on a fini par avancer quand même...

La verdure était superbe.

Lac devant notre maison.

Le matin au réveil, petite baignade.
J'ai failli y aller !
 





Un sanglier avec des cornes

Les requins s'amusent




 Pour les oiseaux, d'après notre guide, "il y en a beaucoup" mais je n'ai pas réussi à les voir. Notre guide était spécialisé dans les gros animaux donc on n'a pas approfondi nos connaissances sur les petits... Vous aurez remarqué que j'ai "quelques" notions à apprendre sur les gros ! Je vais être obligée d'y retourner... Qui est intéressé ?

On a passé un long moment à observer les éléphants jouer dans le lac pendant notre petit-déjeuner. C'est impressionnant !

 


Il faut maintenant laisser les petites bêtes pour poursuivre la piste et rejoindre Gaoua. Une longue route avec un petit arrêt pour déjeuner à Léo. On a pu faire un tour de marché en attendant que la carpe cuise.

Fleurs d'hibiscus pour le bissap (un jus)



Des foyers non améliorés.
 Il est temps d'amener le foyer Niogontè !



Nous voici arrivés en pays Lobi. Après la visite du musée, nous sommes prêts pour aller rencontrer les habitants. A nouveau, une vie très simple au milieu de rien :




 
Le nombre de poteries dans la cuisine de la femme démontre sa richesse.
Nous avons pu visiter plusieurs maisons.

 





Sur la terrasse de la case
 
Dégustation de dolo la bière de mil. Il n'y a pas d'âge pour commencer...

La cuisine...Les fumées sont toxiques pour la femme et les enfants mais...
Les hommes sont polygames. Dans la même maison, on a donc les espaces indépendants de chaque femme. L'homme vit plutôt sur le toit.

Sur les toits, on a un accès au grenier qui est dans la maison de chaque femme. Le mari gère les stocks de nourriture. Il donne à ses femmes ce dont elles ont besoin. Elles stockent dans leurs poteries. Quand cette nourriture est épuisée, l'homme fait descendre un enfant dans le grenier pour réapprovisionner la famille.
Le trou pour évacuer les fumées de la cuisine et le toit
du grenier.
Quelques activités du village :
Les noix de karité pour extraire le beurre.
Je vous en reparlerai.

Le puits : plusieurs modèles : là la grande roue.
Les femmes sont bien musclées ici.
Elle lave le maïs.

Et comme dans chaque village que nous avons traversé, une foule d'enfants nous suit. Il y a beaucoup d'enfants... rarement des habits. Vont-ils à l'école ? Un jeune homme préparait son brevet. 28% de réussite au brevet cette année... C'est mieux que l'année dernière. Et dans ce village ?

Une partie des enfants qui nous accompagnent
 
Le salon de coiffure
 Nous avons rencontré une femme centenaire. Remarquez la pierre qu'elle a sur la lèvre.

 

Ces pierres sont des signes de beauté comme les scarifications qui permettent aussi, de différencier les ethnies. Ces scarifications sont parfois faites aux enfants pour les guérir de diverses maladies.
Petite anecdote : chez les lobi, quand une femme était en colère contre son mari, elle se fermait la bouche en passant une pierre longue entre ses 2 lèvres. C'est toujours la femme qui fait le 1er pas quand il y a un désaccord dans le couple. NON !! MESSIEURS CE N'EST PAS UN BON EXEMPLE A SUIVRE !!

Après ces belles rencontres, nous sommes repartis chercher de l'or pour aller acheter des sculptures dans un autre village :



Pendant que les enfants jouent, les plus grands sculptent. Celle activité est réservée aux hommes et se transmet de père en fils.


Ils jouent à l'awalé.

Le "vieux" de la famille, lui, écosse le néré. Il s'agit de ce fruit jaune. A l'intérieur, il y a des petits noyaux qui servent à préparer le soumbala qui remplace les cubes "maggi". Personnellement, je ne trouve pas ça très bon....mais ici, ils adorent avec le tô !



Un tour au marché de Gaoua :



Mmh !!! Des beignets !


Ce sont ces boules noires le soumbala



Il est temps de quitter les Lobi, Gaoua avec sa colline du savoir, sa colline du pouvoir et sa colline de l'ignorance et de rejoindre ma maison !
Petit arrêt en chemin pour les ruines de Loropeni, classées au Patrimoine Mondial de l'UNESCO :



En chemin vers Banfora :


L'idée est bonne même avec la faute...

Exemple typique des routes ici !


Exemple typique des chargements...Et encore, il n'y a pas la chèvre sur le toit devant...
Et nous voici donc à Banfora ! Nous avons réussi à vivre à 5 dans ma super maison alors j'attends les prochains invités !! Le petit dej' en terrasse est fort agréable !
Nous avons passé 2 jours entre visite d'écoles, visite de la mairie, passage à la piscine

 
La cuisine de la cantine

Oui, il leur manque les foyers Niogontè ! Je m'en occupe !


Normalement, vous devriez reconnaitre tous ces enfants car je vous les avais présentés en janvier. Comment ça ils sont nombreux ???




 
 
A notre passage, les élèves de CM2 préparaient l'examen d'entrée en 6ème et les autres les devoirs du dernier trimestre. L'école s'arrête le 15 juillet pour reprendre vers le 1er octobre. Cela permet aux enfants d'aller au village aider dans les champs pendant la saison des pluies (l'hivernage).

 
Pour notre 2ème matin, nous sommes partis à 6h pour le lac de Tengrela à 15 kms d'ici pour voir les hippopotames...Personnellement, je doutais qu'ils existaient car je ne les avais pas vus en octobre. A vous de voir si vous les apercevez :
 




Que vois-je derrière ??





C'est mignon ...



Oui...je voulais prendre l'abeille qui est floue mais j'aime bien cette photo quand même !


Je marche sur l'eau !
ça valait le coup de se lever tôt ! Très belle promenade ! Il y a donc des hippopotames au lac de Tengrela !
Au retour, nous avons assisté à une course de pintades ! Trop drôle ! Je vais construire un champ de course !
 
Le lendemain, nous quittons Banfora. Bon, le problème, c'est qu'il pleut...Après 2h d'attente, nous prenons la route pour Sindou sous la pluie... Après le repas, la pluie s'est arrêtée et nous avons pu aller voir les pics ! Vous vous souvenez en mars, j'avais passé 4 jours à Sindou pour exposer les foyers Niogontè à une foire. Je n'avais pas pu aller voir les pics. Je me suis rattrapée !
Nous rentrons dans le pays des Senoufo. C'est ici que les habitants venaient se réfugier quand ils avaient peur des attaques.
 





Du curare

Voyez vous la personne qui marche ?

C'est par ici que les femmes montaient l'eau. Facile non ?

 
Nous poursuivons notre route à la découverte des Senoufo. Nous voici à Nianssogoni pour 2 jours de marches entre les villages en compagnie de Richard.
Tout d'abord, nous avons fait à la fraîche, les "100 pas" : faire le tour du village le plus proche de notre campement :
 
 





De G à D : le grenier, le papayer et les amandes de karité qui sèchent.



Après que les femmes aient pilé, les moutons, chèvres et cochons se régalent !
Derrière, les greniers.
 Après la nuit au campement, nous sommes partis à l'assaut de la montagne !
 



En haut, se trouve un village troglodyte, refuge de l'ethnie des Ouara menacée par les Sénoufo. Là ce sont les greniers.




 
Après la descente, notre chauffeur nous a "poussé" jusqu'au village suivant pour le pique nique, la sieste digestive et la poursuite de notre chemin à pieds. Ah oui.. depuis janvier, je me suis mise à la sieste ! Je prends mon livre et...15 min plus tard, je relis la même page...
 

Avec au centre un grenier, surélevé pour permettre aux poules de passer dessous.





Du poisson fumé



Elle prépare du tô sur un foyer 3 pierres.




Les femmes qui pilent.

On dirait une tête ce grenier !

Le grenier à gauche et au centre, la maison des poules.





Prochainement, ce seront des rizières.

Sport international ! La coupe du monde commence bientôt.


Des fétiches.



Oh ! des greniers ! On en a photographié énormément.

Une  œuvre d'art.






Allée plantée de caïcedrats par les colons à l'entrée de beaucoup de villages.

Le puits avec pompe à pied



Un enfant à l'intérieur du grenier récupère du maïs.









Nous arrivons à notre campement. Devant l'école.
La nuit sera agitée ! La pluie nous a surpris ! Nous avons donc déménagé nos tentes dans une des classes !

Tous les matins, c'est la levée du drapeau en chantant l'hymne nationale dans les écoles. Dans les administrations aussi, il y a la levée du drapeau national.
Dans ces villages, nous avons vu beaucoup d'enfants mais tous ne vont pas l'école qui est pourtant obligatoire. Dans les familles polygames, on choisit 2 enfants par femme qui iront à l'école. Les autres restent pour aider à la maison, au champ.



J'adore !

Enclos à zébus et le gardien du troupeau : un peul
On a même pu gouter un peu de lait frais.

Préparation de la terre avant la plantation. La saison des pluies devrait avoir commencé.



Nous avons traversé des villages Peuls. Les Peuls sont les éleveurs du bétail. Ils sont nomades.






Nous avançons de villages en villages. Le soleil est bien présent !

Le chef du village et sa station essence !

Du bois encore du bois.. des greniers encore des greniers...

Un magnifique baobab.



Vous avez vu, il vit encore !!


Préparation du karité

 
 
Je vous promets que j'ai trié et que je n'ai pas mis toutes mes photos....je pense que j'ai pris tous les greniers de tous les villages visités. Courage ! C'est bientôt la fin !! mais c'est pour vous donner envie de venir...
 
Un peu partout, l'après-midi, on boit le thé. C'est souvent les hommes qui le préparent, le boivent et le partagent.
Le 1er thé est amer, le 2ème est doux et le 3ème est sucré. Désolée, j'ai oublié la signification de chacun. Un représente, la vie, un l'amour mais je ne sais plus l'ordre...
 
 
Voilà 2 jours à passer de villages en villages à Nianssogoni. Une belle balade !
Maintenant, nos pas (enfin notre 4*4) nous ramènent vers Banfora.
Après avoir fait le tour du marché du dimanche, nous avons pris la direction des dômes de Fabédougou et des Cascades. Si je ne dis pas de bêtises, j'ai déjà dû vous montrer des photos. En tout cas, là, il y avait beaucoup d'eau !! Compliqué de se baigner mais on a tout de même trouvé un petite piscine.
 
 



Une dernière soirée dans ma demeure nous a permis de déguster des spécialités locales : le tô de riz sauce sésame préparé par le cuisinière de la maison et fonio sauce tomate préparé par Monique. On a bien mangé ! Tout ça accompagné d'une bonne Brakina ! La bière du Burkina !

Le lendemain matin, nous partons pour Bobo Dioulasso : musée ethnique, musée de la musique, visite de la mosquée et de la vieille ville. Le constat est que la vieille ville, lieu touristique, est vraiment très très sale...C'est bien dommage ! ça m'avait déjà marqué lors de mes précédentes visites mais là, vraiment, ça gâche la visite....
Je ne l'avais pas encore photographiée, je vous présente la gare ferroviaire de Bobo :

 
Maintenant, cap au nord ! Direction Dédougou pour passer une nuit plus à l'ouest, à Koussiri, juste avant Nouna. Dans ce village, nous faisons la connaissance des Marka. Le campement dans lequel nous avons passé la nuit a été construit par un couple de français. Ils avaient enseigné pendant 2 ans dans le village. Ils ont continué à être actif et un terrain leur a été offert. Très sympa !
Nous avons décidé de dormir sur le toit et, à nouveau, vers 5h du matin, GRAND vent accompagné de sable, les moustiquaires s'envolent !! Nos hôtes sont venus nous aider à tout rentrer et nous avons fini la nuit dans la chambre !
 
L'église

L'ancienne mosquée

 
Le marché
Au Burkina, on trouve des cabarets. Ce sont des lieux où les femmes fabriquent le dolo (voir au-dessus! la bière de petit mil). Après, il faut le consommer car ça ne se garde pas. On a beaucoup rigolé avec ces dames qui n'en étaient pas à leur 1ère calebasse !


La calebasse c'est ce qu'elles tiennent dans la main.

Ici, les greniers sont carrés.


Euh..."quelques" enfants du village...




La 1ère case du campement. Maintenant, c'est plus classe !
 
Le lendemain matin, nous sommes allés faire un petit tour dans Nouna pour voir un homme tisser.

Les instruments sont des balafons.






Petit tour au marché :

Le piment

Les feuilles d'hibiscus pour faire le bissap : un très bon jus

Les greniers carrés des Marka
 
Aparté... je suis en train de déguster, 2 cookies au chocolat après avoir apprécié du turron ! Je vous promets : c'est TROP bon !!! Vous ne vous rendez pas compte !!! Des cadeaux de mes sœurs ! Je suis rentrée à Banfora le 19 juin et depuis, je mange avec parcimonie ces mets qui sont juste succulents quand on est loin des super-marchés qui en regorgent !
Comme vous me connaissez, vous devez être épatés de voir que je suis capable de ne pas tout dévorer en une fois ! En tout cas, moi je m'épate !!! Si j'osais, je vous dirais que ce matin, je suis allée me chercher du bon pain frais pour accompagner...mon nutella...Ah ! et dans la semaine, je me suis fait un bon gâteau au yaourt dans ma cocote (oui ça marche et c'est très bon !) accompagné de crème au café !! NON ! je ne suis pas en manque de sucre cette semaine !!! mais vous comprenez, le week-end dernier, il faut que je prenne soin de moi !! OUI c'est une bonne excuse !!

Je reprends le fil de ce beau séjour... Nous repartons à Dédougou. Là, nous avons visité une entreprise créée par un français qui fabrique notamment des lampes solaires.
Nous rejoignons ensuite Doudou, dernière étape de mon périple !
Dans le village de Doudou, il y a un campement solidaire dont les bénéfices ont favorisé la réalisation de plusieurs projets dans le village et notamment un barrage :


Des familles ont dû être déplacées pour la construction mais tout se passe bien.
Dans la suite du projet, il est prévu de planter des rizières.
Sur ce barrage, nous avons vu beaucoup de femmes et d'enfants rentrer des champs en rapportant le bois. Les champs ne sont pas loin...10 - 12 km à pieds matin et soir !





C'est la période pour semer. La terre parait bien sèche...
 




Nous arrivons au bout de mon séjour....... On a même pu voir le 1er match de la coupe du Monde !
Encore quelques greniers pour la route !

 

Partout, nous avons amené la pluie. Les mauvaises langues diront que nous sommes de vrais bordelais mais ne les écoutons pas. Tout le monde s'est que dans la plus belle région de France, il fait TOUJOURS beau !

J'espère avoir réussi à vous faire partager ce beau voyage. J'ai eu la chance de découvrir des endroits que beaucoup de banforalais ne connaissent pas.
J'ai laissé mes compagnons de voyage à Koudougou pour rentrer à Bobo et partir en mission à Bamako.
MERCI pour leur visite !!! ça fait plaisir !
PS : j'ai peut-être un peu trop réduit la qualité des photos pour qu'elles soient moins lourdes..Vous me direz...

 
 

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